L’Office de Tourisme de Morzine-Avoriaz a décidé de vous présenter une série de portraits des figures emblématiques de notre village et du savoir-faire Morzinois.
Dans ce premier portrait nous allons à la rencontre de Gérard le Potier, aujourd’hui il nous conte son histoire et son affection pour son métier.

Un savoir faire unique

Le récit de Gérard :

“Je m’appelle Gérard, à Morzine on me connait plus sous le nom de “Gégé le potier”
Là vous êtes au sein de mon atelier boutique où je fabrique de la poterie traditionnelle, souvent on me dit “mais pourquoi vous ne faites pas des trucs modernes ?”
NON, là on est à la montagne, on est à Morzine, on est en Savoie, donc là, il faut garder cette culture locale qu’on a.
Alors la fabrication de poterie traditionnelle savoyarde, elle a ce côté déjà tournage au niveau de la terre qu’il y ait de la sensation quand on tourne, c’est une question de sensations.
Et après vous avez ce côté visuel du décor, de créer de la couleur, de créer des décors, et ça c’est une échappatoire extraordinaire.
Il faut essayer de faire perdurer les traditions, pour la bonne et simple raison c’est l’identité première de la Savoie et c’est l’identité première du village de Morzine.
La boutique en elle-même c’est l’intérieur d’un chalet, on rentre chez le potier, c’est dans son intimité quelque part parce que l’intimité d’un atelier au jour d’aujourd’hui ça ne se voit plus du tout.
Alors moi quand je reçois les gens, je ne suis pas forcément tout propre, j’ai le tablier qui est sale, les mains …
Mais tout ça, ça fait partie d’un art de recevoir.
C’est une ambiance qui est très familiale.
Je pense que ça plait aux gens qui viennent à Morzine.
D’ailleurs, c’est simple, moi j’en suis à la quatrième génération qui m’achète de la poterie, et donc je leur pose toujours la question ” pourquoi quatre générations ?” parce que les grands-parents, les arrières grands-parents, parents, enfants maintenant.
Ils me disent “parce que les gens à Morzine, les morzinois nous reconnaissent quand on vient et ils disent “ça c’est l’impression d’appartenir à un endroit.
C’est une richesse qu’il n’y a peut-être pas ailleurs.
Et c’est pour ça que quand les gens viennent ici, ils sont chez eux.”

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